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Grand-père DCD - Stop - Viens en uniforme

 

 

 

Une quête familiale vertigineuse

 

 

 

 

Sandrine Dastarac redactrice biographe

 

 

François Vigouroux - Récit - Puf

C’est une quête généalogique, un voyage au centre de ses racines qu’entreprend le narrateur.

Pour le novice comme pour celui qui n’éprouve aucun intérêt pour ces histoires d’un temps révolu, remonter aux origines peut sembler un vain voyage. Et pourtant !

Si on y prête attention, se dessine un contour, une carte familiale, un canevas où bien souvent les fils se croisent, les trames se font et se refont comme mues par une étrange logique qui obéirait à son propre dessein.

L’histoire commence avec le mariage de l’arrière-grand-père Antoine, qui a une époque où on se marie par devoir et nécessité (en Ardèche peut-être plus qu’ailleurs) décide de faire un mariage d’amour. Il épouse Marie, jeune, jolie, sans dot et dénuée d’intérêt pour sa famille qui comptera une bouche de moins à nourrir. Marie n’aime pas Antoine, elle dépérit, elle lui donne un fils Vital mais finit par s’éteindre, atteinte  de tuberculose. Ne dit-on pas que c’est la maladie de la tristesse.

Antoine, veuf inconsolable d’un premier amour qui le restera toute sa vie.

En seconde noce, il épousera Jeanne, un mariage de raison et seulement six ans plus tard naîtra Alexandre. Mais Antoine n’aura que faire de l’un comme de l’autre. Vital, le fils chéri sera investi, il reprendra la terre, la ferme, l’amour et la considération.

Le second fils fera des études, il sera notaire, la vie lui offrira une revanche, une situation et un sentiment de vacuité qui ne le quittera pas.

Cette histoire de famille, nous entraîne jusqu’en Algérie, à une époque où les colonies alimentaient les rêves de réussite.

Mais chez les Vingtras, l’histoire se soldera par un échec cuisant qui entraînera la mort du fils chéri et de son père et laissera des traces qui s’inscriront dans les générations futures.

Des fils qui ne trouvent pas leurs places, enfants surinvestis, fantômes dans les placards de la mémoire, tout y est pour illustrer les arcanes de la généalogie voire de la psycho généalogie.

Parfois la vérité se fait criante quelques générations plus tard. Je crois que tout s’explique et qu’il faut du recul pour pouvoir regarder les choses en face, supporter la réalité et parfois l’indicible.

Extrait :

" Ceci est une histoire vraie.

Je la tiens d’une personne que je ne suspecte d’aucun mensonge ni d’aucune dissimulation, et qui ne m’en voudra pas d’étaler sans pudeur au soleil les tripes de sa famille.

C’est de moi-même et de ma famille, en effet, qu’il s’agit.

Après avoir raconté dans de précédents ouvrages les histoires des autres, il me fallait bien donner au lecteur quelques-unes des miennes. On lira donc dans les pages qui suivent l’histoire de la famille paternelle, celle d’Alexandre Vigouroux, mon grand-père, que je n’ai pas connu, celle de Camille Vigouroux, mon père. Elle s’étend sur une période qui va du dernier tiers du XIXe siècle à la veille de la seconde guerre mondiale.

Ce récit raconte comment, faute de trouver sa place chez lui, Alexandre s’employa à établir son territoire et ce qui s’ensuivit pour la famille et pour ses enfants. Il relate en même temps la quête que j’ai entreprise pour reconstituer les évènements, rassembler des informations éparses, mettre au jour des secrets de famille soigneusement dissimulés ".

 

Entre mes lignes

 

par Sandrine

 

 



           

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