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Ceci n'est pas un fait divers

 

 

 

La rentrée litteraire : Hiver 2023

 

 

 

 

Sandrine Dastarac, 2crivain public, bibiothérapie, Landes

Philippe besson : féminicide, quand les enfants sont témoins.

 

Julliard Editions

 

Derrière la porte de ce petit pavillon d’une bourgade bordelaise s’est joué un drame. Une dispute de trop, les mots, les cris et les coups de couteau. C’est l’histoire d’un accident, d’un accident de dix-sept coups de couteau que le narrateur relate.

Léa, la petite sœur témoin du meurtre prévient le frère de cinq ans son aîné : « Papa a tué maman ».

En plus de l’horreur du geste et du traumatisme s’ensuit une surenchère médiatique et judiciaire.

Les scellés sont posés sur la porte du domicile familial, Léa et son frère n’ont plus de parents, plus de maisons et doivent répondre sur la succession des faits jusqu’à l’accident.

C’est l’autopsie d’une famille ordinaire, d’un homme et d’une femme qui jeune se sont aimés et qui petit à petit ont renoncé à leurs rêves. Une vie étriquée, la frustration, les premiers mots, la première dispute, les premiers coups jusqu’à la première main courante, celle que la police négligera parce qu’une gifle ça peut arriver, pas de quoi en faire un drame...

Autant de signes qu'on ne veut pas voir, ou qu'on ne peut pas voir.

Alors comment se reconstruire quand on a treize ans et que son père a tué sa mère ?

D’une écriture pudique, élégante et néanmoins incisive, Philippe besson s’empare du sujet des féminicides du point de vue des enfants. Il explore l’horreur de l’acte, le traumatisme, l’impossibilité de se reconstruire, après, la difficulté de grandir.

Des chapitres courts, une narration à la première personne, c’est un récit à la fois glaçant et intimiste sur un sujet terriblement d’actualité.

« Nous nous doutions qu’il existait différentes façons de raconter la même histoire. Nous concédions facilement que le parcours de nos parents avait été parsemé de beaux moments, dans les commencements, avant que les choses ne s’étiolent et pourrissent. Cependant, cette présentation nous a emplis de colère. Moi, au moins. Je ne perdais pas de vue qu’il n’y avait qu’une seule victime dans cette histoire. Et un bourreau. »

 

Entre mes lignes

 

par Sandrine Dastarac

 

 



           

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